Nous déjeunions chaque jour chez Marcel à Golfe-Juan. Il y avait à côté, à la devanture d’un petit café, un étalage de fruits de mer destiné à tenter les touristes .Mais nous étions en octobre, et la seule personne que l’éventaire intéressât vraiment était la propriétaire. Elle était si grosse et son café si étroit qu’elle arrivait à peine à s’y tenir. Aussi restait-elle au –dehors pour attirer la clientèle. Elle mesurait à peine un mètre cinquante, était aussi large que haute, et dans un encadrement de petites boucles acajou présentaient des traits guignolesques, juste dégrossis à la serpe avec un drôle de petit nez en trompette, sous la visière d’une énorme casquette d’homme. Souvent tandis que nous déjeunions, nous pouvions la voir faire les cent pas, portant d’une main un panier d’oursins et brandissant de l’autre un couteau pointu, à l’affût du client. Elle avait peu de succès, et s’arrêtait de temps à autre pour alléger son fardeau. Elle puisait dans son panier, ouvrait un oursin et aspirait goulûment son contenu de sa bouche ronde, molle. Quatre des tableaux du musée ont a était inspirés par l’image de cette femme et des marins qui traînaient sur le port, mangeant des oursins bâillant ou dormant. Je n’ai jamais pu regarder celui qui bâillait sans l’imiter. J’ai dû finalement demander à Pablo de le tourner contre le mur. La femme mangeant des oursins a été commencée de manière réaliste.Tout dans le portrait était reconnaissable, le nez retroussé, les bouclettes, la casquette et le grand tablier sale. Puis , quand le dessin fut achevé, Pablo supprima chaque jour un détail, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une forme simplifiée, presque verticale, avec l’assiette d’oursins pour rappeler l’origine de son inspiration.

Ensuite, lle nous a demandé d'imaginer la " Femme aux oursins ".
Nous l'avons donc dessinée.

Puis, elle nous a montrés 3 tableaux.
Parmi ces derniers, il fallait chercher celui de Picasso.
Il n’y a que Charles, Shannon et Philippe qui ont trouvé le bon tableau
car en fait, Picasso a refait le tableau plusieurs fois et à la fin,
la femme est méconnaissable…

Groupe 2 :

Ulysse et les Sirènes.

Ce que l’on voit sur le personnage du milieu :
- Le personnage a l’air triste.
- Sa bouche a la forme d’un zeste de citron : on dirait qu’il veut parler ou crier.
- Il a de grandes oreilles en forme d’ancre.
- Il a un œil plus gros que l’autre.

Interprétation :
Ce personnage est Ulysse, un roi de la mythologie grecque.
Pour entendre les sirènes il s’est fait attacher au mat de son bateau par ses marins. Tout le monde sait qu’un marin qui entend les sirènes meurt au fond des eaux…
Il a de grandes oreilles parce qu’il écoute le chant des sirènes.
Il crie à ses marins de le détacher mais ses marins ne l’entendent pas parce qu’ils ont de la cire dans les oreilles.

Ce que l’ont voit des 2 sirènes :
- Leurs bras sont palmés ; elles n’ont que 3 doigts.
- Elles tournent autour du bateau.
- On voit leur nageoire (ou leurs cheveux).
- Elles ont une grosse poitrine.
- Elles ont une longue queue.
- Elles ont les cheveux en forme de vague.

Interprétation :
Les sirènes représentent les femmes de Pablo Picasso :
La sirène qui est en bas à droite est sa nouvelle femme et la sirène qui est en haut est son ex-femme.
On dirait qu’elles l’espionnent…
Elles sont toujours présentes dans la vie de l’artiste.