Le Louvre
Recherche effectuée par
Théophile et Charles CM1/CM2
  
Historique

Ancienne résidence royale située sur la rive droite de la Seine, le Louvre est devenu un des plus riches musées du monde. Forteresse sous Philippe Auguste, il deviendra progressivement une demeure habitable sous Charles V et François Ier.
Leurs successeurs l'agrandirent pendant quatre siècles.
La Cour partie à Versailles, le palais fut livré aux artistes et occupé par diverses académies, avant d'être aménagé en musée par la République et l'Empire.
Mais ce n'est que depuis peu que la totalité du palais a enfin pu être affectée au musée
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Les œuvres
Peintures :
 
Le Sacre de l’empereur Napoléon 1er (1807)  

Louis David (1748 – 1825)


David, nommé Premier Peintre de l'Empereur en décembre 1804, avait été chargé de commémorer les fêtes du couronnement en quatre immenses toiles, dont deux seulement seront exécutées (la Distribution des Aigles est à Versailles).
La cérémonie se déroule à Notre-Dame de Paris. Plutôt que le sacre de l'Empereur, David représente l'épisode qui lui succède, où Napoléon couronne Joséphine, tandis que le pape Pie VII lui donne la bénédiction. L'action tient une place relativement mineure dans une composition conçue d'abord comme le plus colossal des portraits collectifs (plus de cent figures).
 
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Le serment du Jeu de Paume (1791)  

Louis David (1748 – 1825)

Mise en scène d'un des évènement mythique de le révolution française.
Le Roi refuse "l'assemblée nationale" au Louvres, Guillotin trouve une autre salle.
David y fait le portrait de nombreux participants célèbres de cette assemblée improvisée. Bailly le président de l'assemblée est sur une estrade. Les rideaux au fond sont comme emportés par le vent de l'histoire. Un seul ne fait pas le serment, il tient sa tête entre ses mains (Martin Dauch de Castillane).
"Nous jurons de ne jamais nous séparer"
Ils fondent l'assemblée constituante présidée par le tiers Etat.
Il y a ici une idéalisation de la salle du jeu de Paume. Ce tableau semble être un équivalent du tableau d'autel mais à la mode révolutionnaire. Sorte de miroir de la foi du peuple. Pauvreté de la salle compensée par la noblesse du peuple.
Mirabeau dira "Une prison transformée en temple de la liberté".
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Le serment des Horaces (1784)  

Louis David (1748 – 1825)

Les trois frères Horaces, choisis par Rome pour défier les Curiaces, champions de la ville d'Albe, jurent de vaincre ou de mourir et reçoivent de leur père les armes du combat. Comme Corneille dans sa tragédie "Horace", David oppose à la résolution stoïque des guerriers, que soulignent une rigoureuse géométrie et un coloris sonore, les souples lignes qui traduisent la douleur des femmes.
Avec ce tableau, exécuté à Rome en 1784 et exposé l'année suivante à Paris, David s'imposera désormais à toute l'Europe comme le chef incontesté de l'école néo-classique.
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Monna Lisa dite " La Joconde"  

Léonard de Vinci

Si l'identification de Vasari est exacte, le portrait que Léonard emporta en France et qui fut acquis par François 1er, représenterait Monna Lisa, épouse depuis 1495 de Francesco di Bartolomeo di Zanoli del Giocondo.
Le nom de ce notable florentin serait donc à l'origine de l'appellation du célèbre tableau. Mais "gioconda" désigne aussi en italien la femme joyeuse, la femme agréable.
Le portrait, dont l'influence fut durable sur la peinture italienne, prend valeur de type idéal. Le sourire qui donne vie à la Joconde est présent sur de nombreux tableaux de Léonard. On a conclu parfois à une longue maturation de l'oeuvre, commencée à Florence en 1503-1506 et achevée au cours des pérégrinations de Léonard à Milan ou à Rome.
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Sculptures :
La Vénus de Milo  

Malgré l'absence d'attribut, la taille et l'attitude de cette statue autorisent son identification comme une déesse: Aphrodite, souvent figurée à demi nue, ou Amphitrite, déesse de la mer, vénérée dans l'île de Milo. Le style est caractéristique de la fin de l'époque hellénistique qui renoue avec des thèmes classiques tout en innovant. Ainsi le glissement du drapé sur les hanches provoque le serrement des jambes et introduit la figure dans l'instantané. Il cache la jonction des deux blocs de marbre sculptés à part, tout comme l'étaient le bras et le pied gauches, selon une technique toute nouvelle.
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Le Grand Sphinx  

Trouvé à Tanis, cette grande statue taillée dans un seul bloc de granite rose représente un pharaon à corps de lion, image que l'on a baptisée sphinx d'après le célèbre monstre grec, et qui, dans l'architecture religieuse égyptienne, borde les chemins de procession et garde les passages. Plusieurs rois y ont, tour à tour, inscrit leurs noms. La plus ancienne inscription lisible donne le nom d'Amenemhat II (1929-1895 avant J.-C.). C'est peut-être sous son règne qu'a été sculpté ce sphinx.
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Momie recouverte de ses " cartonnages "

Le corps, après avoir été vidé de ses entrailles et desséché dans du natron, est entouré d'un savant quadrillage de lin. Puis la momie est recouverte de pièces de "cartonnages", faits en vieux papyrus ou en tissus plâtrés: masque sur le visage, étui sur les pieds, grand collier sur la poitrine. Sur les jambes sont représentés les habituelles déesses ailées, les génies funéraires, et la momie sur le lit d'embaumement.
 
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Les fossés de la forteresse médiévale

Le château médiéval à l'origine du palais actuel a été édifié par le roi Philippe-Auguste à la fin du XIIe siècle. Les travaux de restauration de la cour Carrée et les excavations nécessaires à la construction de la pyramide et des nouveaux espaces du Carrousel ont permis d'effectuer des fouilles archéologiques, de reconnaître les différentes phases de l'occupation du palais et du quartier. Les structures architecturales du sous-sol sont désormais incluses dans les circuits de visite. C'est ainsi que l'on peut circuler, sous la cour Carrée, dans les fossés de la forteresse médiévale, contourner la base du donjon pour gagner la salle Saint-Louis (XIIIe siècle) ou encore, au débouché du parc de stationnement souterrain, longer les fossés dits de Charles V.
Parmi les objets découverts à l'occasion de ces fouilles, l'un des plus remarquables est un casque de parade de Charles VI reconstitué à partir des cent soixante-neuf fragments trouvés épars.
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